walking the wire #gaviel /HOT/

tu soupires en passant une main dans tes cheveux. Tu refermes le dossier et quitte enfin ton bureau en saluant gail en passant. Tu parcours le couloir qui amène aux ascenseurs, tapotant sur ton téléphone, pour envoyer le message à gavin. Tu jettes des coups d’œil rapide autour de toi, vérifiant que personne n’est suffisamment près pour lui. Même si au fond ça t’est un peu égal, tu préfères garder votre relation cachée, tu préserver ce que vous avez le plus longtemps possible. Tu ne veux surtout pas que ton père l’apprenne, par une rumeur qui circule dans le cabinet. Tu l’invites à passer chez toi, pour diner. Tu ne l’as pas vu de la journée, travaillant sur différents dossiers et tu as besoin de le voir. Tu entres dans l’ascenseur qui remonte pour te mener à ton étage. Tu y arrives enfin et souffles en pénétrant dans ton appartement. Tu balances ta veste sur le canapé et te débarrasses de tes chaussures avant de te diriger vers la salle de bain pour y prendre une douche rapide. Tu en ressors dix minutes plus tard, pour te rendre dans la chambre, afin d’enfiler un pantalon de jogging et un tshirt blanc. Tu sais que gavin ne t’en tiendra pas rigueur si tu ne l’accueilles pas en costume. Tu sors deux verres à vin que tu déposes sur la table avant de jeter un œil au contenu du réfrigérateur pour commencer à réfléchir au repas de ce soir. Tu commences à sortir plusieurs ingrédients attendant que gavin arrive enfin.

tu souris bêtement devant ton téléphone. tapant rapidement une réponse pour daniel, qui t'invite à venir dîner avec lui ce soir. tu glisses tes doigts dans tes cheveux et tu quittes rapidement le cabinet pour rentrer chez toi. tu abandonnes ton téléphone sur ton lit le temps d'une douche et tu optes pour une tenue bien plus décontractée que le costume que tu portes pour travailler. un jean et un haut simple. rien de bien compliqué. tu jettes un coup d’œil à l'heure et tu glisses tes doigts dans tes cheveux pour ajuster tes mèches brunes, avant d'attraper les clés de ton appartement pour pouvoir fermer derrière toi, te dirigeant rapidement vers l'ascenseur. il n'y a que quelques étages à monter, mais tu as clairement la flemme. tu te mords l'intérieur de la joue et tu vérifies ne pas avoir reçu de nouveaux messages de la part du brun. tu te mords l'intérieur de la joue et bientôt, tu te retrouves à toquer, quelques instants plus tard. un sourire sans doute un peu idiot se dessine tes lèvres quand daniel vient t'ouvrir. salut. tu souffles en venant lui voler un bref baiser, avant d'entrer dans son appartement quand il se décale légèrement de la porte. je pensais pas te voir en jogging un jour, ça détruit le mythe. tu viens le taquiner un peu, avant de te rapprocher de lui pour venir l'embrasser plus longuement.

les lasagnes sont déjà dans le four et tu t’attèles à faire la salade, lorsque tu entends toquer à la porte. Tu souris instinctivement, en espérant que ce soit bien gavin et personne d’autre qui viendrait ruiner votre soirée. C’est votre première vraie soirée, depuis que vous vous êtes embrassés, tu veux faire les choses bien. Mais t’es pas très doué, t’es pas habitué surtout. Tu t’essuies les mains et te diriges vers la porte pour ouvrir. Ton cœur accélère légèrement son rythme lorsque tu aperçois le visage de gavin. salut toi. tu réponds toujours souriant avant qu’il dépose un baiser furtif sur tes lèvres alors que tu le laisses entrer. Tu refermes la porte et reprend la direction de la cuisine. je pensais pas te voir en jogging un jour, ça détruit le mythe. tu ris malgré toi, en hochant la tête. autant que tu le saches tout de suite, passé cette porte, je ne suis plus le même, je te préviens. tu lui décoches un sourire charmeur. un peu de vin ? Tu sors la bouteille de vin et commence à remplir les deux verres avant de lui en tendre un. Tu lèves le tien pour porter un toast. à notre première soirée. tu avales une gorgée, avant de reposer le verre et reprendre le découpage de tes tomates. tu as passé une bonne journée ? question banale, tu sens un peu de stress monter en toi. Tu ignores la raison réelle, tu connais gavin, ce n’est pas n’importe quel homme ou femme rencontrés par hasard. Mais c’est sûrement pour ça que tu ne veux rien gâcher.

ça te fait un peu bizarre, de te dire que tu as rendez-vous avec daniel ce soir. c'est la première fois que vous vous voyez en dehors du boulot, et en dehors d'instants qui semblent voler comme cet autre jour, pendant l'orage. tu fermes les yeux un instant avant de toquer, te mordant brièvement l'intérieur de la joue. salut toi. tu souris et tu viens l'embrasser furtivement, avant de rentrer dans l'appartement du brun. tu laisses ton regard glisser sur le salon, au loin, avant de suivre le brun en direction de la cuisine. tu le taquines un peu sur sa tenue. autant que tu le saches tout de suite, passé cette porte, je ne suis plus le même, je te préviens. un peu de vin ? tu ris un peu, secouant la tête de gauche à droite. hâte de te découvrir, alors. tu souffles en t'approchant un peu, et tu récupères le verre que daniel te tend. merci. tu souffles en venant trinquer, ton regard croisant le sien. à notre première soirée. tu approuves d'un hochement de tête et tu viens tremper tes lèvres dans ton verre. tu as passé une bonne journée ? tu te pinces brièvement les lèvres. trop longue, surtout. tu ris doucement et tu viens t'appuyer contre le plan de travail, l'observant cuisiner. tu as besoin d'aide ? qu'est-ce que tu prépares de bon ? tu demandes avec un doux sourire, venant boire une nouvelle gorgée de vin, tandis que tu as cette impression que tu ne te lasseras jamais de l'observer. tu poses ton verre sur le plan de travail et tu viens te glisser dans le dos du brun, posant ton menton contre son épaule. si tu es aussi bon cuisiner qu'avocat, je crois que je vais venir dîner ici plus souvent. tu souffles en riant, entourant sa taille de tes bras et venant déposer un baiser dans son cou.

trop longue, surtout. tu songes à ta journée, qui a aussi été longue et compliquée. Tu as l’impression qu’elles le sont toutes depuis une semaine. Tu as trop de choses à penser, tu n’arrives plus à te concentrer suffisamment sur ton travail et tu n’arrives plus à le faire correctement. Et c’est bien pire lorsque gavin n’est pas avec toi, il a été plus qu’un associé, durant toutes ces années, vous formiez un vrai duo qui fonctionnait. tu as besoin d'aide ? qu'est-ce que tu prépares de bon ? tu chasses tes pensées et reviens à la réalité. Tu souris en désignant le four. ce soir ce sera lasagnes et salade composée, j’espère que ça te convient ? je n’ai malheureusement pas de recettes spéciales héritées de ma grand-mère ou de ma mère, la gastronomie irlandaise ou anglaise ne sont pas très réputées. tu ricanes, malgré un arrière-goût amer. Tu n’as surtout rien hérité d’elles ni de personne pour être honnête. j’ai presque fini, merci. tu sens gavin s’approcher de toi et venir se placer dans ton dos, posant son menton sur ton épaule et tu apprécies toujours autant son contact. si tu es aussi bon cuisiner qu'avocat, je crois que je vais venir dîner ici plus souvent. tu pouffes doucement, tournant ton visage vers le sien pour venir embrasser sa tempe. tu jugeras par toi-même. tu attrapes un morceau de concombre pour l’approcher près de ses lèvres pour lui faire goûter. parle-moi de ta famille, tu t'entends bien avec tes frères et soeurs ? tu repars à la pêche aux informations sur lui, voulant en savoir toujours plus.  

le boulot n'est pas franchement une chose dont tu as envie de parler pour le moment. tu as simplement envie de profiter de ce moment, qui s'annonce plus qu'agréable, coupé de tout. une véritable bulle de bien-être. ce soir ce sera lasagnes et salade composée, j’espère que ça te convient ? je n’ai malheureusement pas de recettes spéciales héritées de ma grand-mère ou de ma mère, la gastronomie irlandaise ou anglaise ne sont pas très réputées. j'ai presque fini, merci. tu pouffes doucement de rire. ça me convient parfaitement. tu souffles en venant te glisser dans son dos pour t'appuyer légèrement contre lui. tu te mords l'intérieur de la joue et tu viens déposer un baiser dans son cou. tu souris bêtement contre sa peau quand ses lèvres se posent contre ta tempe. tu jugeras par toi-même. je suis sûr que ce sera délicieux. tu souffles en venant attraper le bout de concombre qu'il approche de tes lèvres. tu ris un peu. parle-moi de ta famille, tu t'entends bien avec tes frères et sœurs ? tu fermes les yeux un instant et tu déposes un nouveau baiser contre son cou avant de te redresser un peu. ça dépend. tu souffles en te mordant l'intérieur de la joue. par exemple jasper. c'est l'avant-dernier de la fratrie. il est un peu comme mes parents, vraiment croyant. disons que ... on peut se voir, tu vois, mais c'est toujours assez tendu entre nous. tu hausses les épaules et tes doigts glissent contre ton visage. ma plus jeune sœur a eu des propos ... assez violents, il y a quelque temps. mais personne ne sait vraiment ce qu'il s'est passé, elle a changé du tout au tout et depuis elle essaye de revenir vers moi. tu te pinces les lèvres et tu récupères ton verre pour boire une gorgée. on a tous nos caractères et nos personnalités, c'est comme avec n'importe qui. tu ajoutes après quelques instants. tu restes silencieux quelques instants, pensif, tandis que tes doigts glissent dans tes cheveux. tu prends une légère inspiration. j'ai croisé jamie, l'autre jour. tu sais qu'il va réagir de suite, tu n'as pas besoin de préciser de qui tu parles.

ça dépend. par exemple jasper. c'est l'avant-dernier de la fratrie. il est un peu comme mes parents, vraiment croyant. disons que ... on peut se voir, tu vois, mais c'est toujours assez tendu entre nous. ma plus jeune sœur a eu des propos ... assez violents, il y a quelque temps. mais personne ne sait vraiment ce qu'il s'est passé, elle a changé du tout au tout et depuis elle essaye de revenir vers moi. on a tous nos caractères et nos personnalités, c'est comme avec n'importe qui. tu l’écoutes attentivement en finissant le repas, tandis qu’il te parle de sa famille, de son frère jasper, dont tu mémorises le prénom et de sa sœur. Tu comprends que c’est compliqué pour lui aussi, mais tu lui envies cette fratrie que tu n’as pas eu, malgré tout. Tu te dis que tu devrais peut-être appeler ton frère. Tu hoches la tête, pour lui indiquer que tu comprends. la famille c’est compliquée, parfois… tu t’essuies les mains, reprenant une gorgée de vin. Tu t’apprêtes à en demander plus à gavin, lorsqu’il reprend finalement avant toi. j'ai croisé jamie, l'autre jour. ton cœur a un dératé et tes mains commencent à trembler d’un coup alors que ton regard se rive sur gavin. Tu en oublies même de respirer pendant quelques secondes. Entendre son prénom provoque tout un tas d’émotions contradictoires en toi, qui se bousculent et entament une bataille silencieuse. Tu reposes doucement ton verre, pour éviter de le renverser. Tu restes muet pendant plusieurs secondes. Tu as compris qu’il savait que jamie était ton fils, tu ne sais pas comment cela est possible mais tu le saisis rapidement à la façon dont il prononce sa phrase et son prénom surtout.  Il le sait. comment ?.. tu l’as croisé où ? comment tu as su ? tu as tellement de questions qui viennent en même temps, tu ne sais pas exactement laquelle poser en premier, quelle réponse t’importe le plus. Tu as encore le souvenir de votre dernière et unique rencontre et tu regrettes ton comportement depuis.

la famille c'est compliqué, parfois. tu hoches la tête en te mordant l'intérieur de la joue, tandis que tu reviens t'appuyer contre le plan de travail. tu ne sais pas si tu dois lui parler de jamie ou non. tu as promis au jeune que tu le ferrais. et en même temps, tu n'as pas envie de gâcher cette première soirée à deux, mais tu n'as aucune idée de quand pourra être la prochaine. si prochaine il y a. tu l'espères, au fond. tu retiens un léger soupir et tu termines par laisser quelques mots glisser contre tes lèvres. tu vois le visage de daniel changer et tu fixes le sol un instant, terminant ton verre en une gorgée. tu n'aurais peut-être pas du, finalement. tu te pinces les lèvres. comment ?.. tu l'as croisé où ? comment tu as su ? tu restes silencieux un instant et tu t'approches finalement du brun pour venir glisser une main contre sa joue. tu viens l'embrasser doucement pour essayer de le calmer un peu. je l'ai croisé au cabinet. il voulait voir sa mère, soit-disant. t'es vraiment son avocat ? tu demandes avec douceur. tu caresses sa joue du bout des doigts. enfin, on a discuté un peu, j'ai trouvé ça ... bizarre, tu vois ? il voulait savoir si t'étais un bon avocat et en creusant, il a admit que tu connaissais sa mère du lycée. la suite a pas été compliquée à déduire ... tu avoues doucement. tu retiens un léger soupir et tes doigts glissent dans les cheveux bruns de daniel. il ... est paumé, tu sais. il regrette certains trucs qu'il a dits. et j'suis sûr que toi aussi t'as dis des trucs que tu pensais pas. tu hausses les épaules et tu viens sortir le papier sur lequel est écrit son numéro de téléphone. tu viens le tendre à daniel. il m'a demandé de te donner ça. pour que tu l'appelles, si t'en as envie. tu ajoutes en glissant tes doigts dans tes cheveux. tu recules un peu. jamie est un ami proche de jasper. comme quoi le monde est petit. tu esquisses un petit sourire, espérant convaincre daniel d'en faire de même. parce qu'il est quand même plus beau quand il sourit.

T’as l’impression que la pièce bouge autour de toi, mais t’es incapable de te mouvoir toi. Tu avais un peu d’appréhension à l’idée de cette soirée, mais tu n’avais aucune idée de ce qui allait se passer. Quand gavin prononce le prénom de ton fils, ça te fait l’effet d’un électrochoc. Tu es certain de ne pas lui avait dit son nom, bien que tu te souviennes lui en avoir parlé, mais tu été soûl ce soir-là, tu ne te rappelles plus vraiment certains détails. je l'ai croisé au cabinet. il voulait voir sa mère, soit-disant. t'es vraiment son avocat ? tu lèves ton regard vers lui, hochant la tête positivement. elle m’a contactée il y a quelques semaines oui. ta voix est faible, ses doigts sur ta peau ne t’aide pas à te concentrer. enfin, on a discuté un peu, j'ai trouvé ça ... bizarre, tu vois ? il voulait savoir si t'étais un bon avocat et en creusant, il a admit que tu connaissais sa mère du lycée. la suite a pas été compliquée à déduire ... . il ... est paumé, tu sais. il regrette certains trucs qu'il a dits. et j'suis sûr que toi aussi t'as dis des trucs que tu pensais pas. tu l’écoutes, appréciant son contact qui t’apaise peu à peu, finalement. il m'a demandé de te donner ça. pour que tu l'appelles, si t'en as envie. tu fixes le papier qu’il te tend pendant quelques secondes avant de le saisir, tes yeux toujours rivés dessus comme s’il était vivant. jamie est un ami proche de jasper. comme quoi le monde est petit. tu relèves le visage, comprenant au moins pourquoi jamie avait parlé à gavin. Mais ce que tu retenais surtout c’était qu’il était venu te voir, qu’il pensait à toi, et qu’il voulait te revoir. Après votre première rencontre tu aurais plutôt pensé le contraire, tu aurais cru qu’il ne voudrait plus jamais avoir à faire à toi. Tu retiens tes larmes. merci gavin. tu lui indiques le papier toujours dans ta main. Tu l’accroches finalement sur la porte du frigo pour ne pas le perdre. je ne pensais pas qu’il voudrait me revoir après l’autre jour. tu restes rivé sur le bout de papier encore quelques instants, avant de te retourner vers le français. Tu t’approches de lui, pour venir l’enlacer doucement. je ne sais pas comment agir avec lui, je suis complètement perdu cette fois-ci.  

tu as promis à jamie de parler à daniel. et tu ne veux pas faire traîner la discussion, tu sais que cette discussion arrivera, quoiqu'il arrive. tu te mords l'intérieur de la joue et tes doigts glissent dans tes cheveux. elle m’a contactée il y a quelques semaines oui. tu te mords l'intérieur de la joue. tu ne savais pas trop si le jeune racontait toute la vérité ou non. une partie du moins. tu continues de raconter au brun, lui expliquant que jamie était dans les couloirs du cabinet, avec la volonté d'en savoir un peu plus. tu lui tends le papier sur lequel est noté le numéro du plus jeune. merci gavin. tu souris doucement. je ne pensais pas qu'il voudrait me revoir après l'autre jour. tu hausses vaguement les épaules. il pense la même chose, tu sais. tu souffles doucement, en venant entourer les épaules de daniel de tes bras pour le serrer tendrement contre toi. je ne sais pas comment agir avec lui, je suis complètement perdu cette fois-ci. tu fermes les yeux un instant et tu viens embrasser doucement la peau de son cou. tu n'en sais trop rien toi, t'as pas d'gamins. t'as juste des frères et sœurs, c'est différent. je sais. tu souffles doucement en t'éloignant un peu pour venir caresser sa joue, ton regard croisant le sien. vous devriez essayer de parler. tu sais, calmement. pourquoi pas dans un café ou un truc dans le genre. tu hausses les épaules. parler. confier ce qu'ils peuvent avoir sur le cœur, tu n'en sais trop rien au fond. tu retiens un léger soupir et tu viens l'embrasser tendrement. je suis sûr que ça va s'arranger. vous le méritez tous les deux. tu murmures contre ses lèvres en souriant un peu. tes doigts glissent dans la nuque du brun que tu viens caresser tendrement.

Tu as l’impression de ne plus savoir quoi faire. Tu ne veux pas le perdre, mais vous n’êtes que des étrangers l’un pour l’autre. vous devriez essayer de parler. tu sais, calmement. pourquoi pas dans un café ou un truc dans le genre. tu réfléchis à sa remarque et tu te dis que tu devrais probablement le faire, après tout jamie a fait le premier pas en donnant son numéro à gavin, tu ne peux pas refuser son geste. je pense que tu as raison, je devrais l’appeler et arranger les choses. et tu as bien l’intention de le faire. Tu es décidé à le faire. Mais ce soir tu as autre chose à penser. Tu repousses l’image de ton fils dans un coin de ton esprit pour revenir sur gavin. Tu quittes ses bras pour resservir vos verres. Tu bois une gorgée pour effacer tout ce qu’il semble de peser ce soir. Tu te diriges vers le vaisselier pour en sortir des assiettes. je ne sais pas toi mais je suis affamé. tu souris faiblement avant de commencer à mettre la table. Mais tes mains tremblent toujours autant, tu as du mal à coordonner tes gestes. Tu n’arrives plus à contrôler ton corps. Tu ne sais pas ce qui t’arrive. Tu as l’impression de porter le poids du monde sur les épaules. Comme si tous les événements de la semaine te peser d’un coup et que tu ne parvenais plus à les porter. Tu poses les assiettes sur la table un peu trop fort que nécessaire, de peur de les laisser tomber au sol. Tu restes un instant, les mains posées sur la table, tu tentes de reprendre une respiration régulière.  

tu n'es sans doute pas capable d'imaginer ce que ça peut faire. ce qu'il traverse. et tu essayes simplement d'arranger la situation. ils méritent, tout les deux, de se connaître. d'apprendre à le faire, avec le temps comme seul moyen sans doute de panser des blessures profondes, datant d'il y a bien trop longtemps maintenant. je pense que tu as raison, je devrais l’appeler et arranger les choses. tu hoches doucement la tête à ses mots. tu ne sais pas quoi rajouter au fond. daniel s'éloigne un peu pour récupérer vos verres et vous resservir. tu viens tremper tes lèvres dans le vin en retenant un petit soupir. je ne sais pas toi mais je suis affamé. tu ris doucement en avisant le brun, souriant. moi aussi. tu souffles. tu ne sais pas totalement de quoi, en réalité. si c'est de sa présence ou non, mais penser à la fin de cette soirée t'es déjà désagréable. tu bois une nouvelle gorgée dans ton verre, en glissant tes doigts dans tes cheveux. tu retiens un soupir et tu observes le brun quelques instants, notant sans trop de mal ses mains tremblantes et ses épaules crispées. tu te pinces les lèvres et tu t'approches doucement, venant poser tes mains sur ses épaules pour essayer de le détendre un peu. t'es pas un très bon masseur, mais bon ... calme-toi. tu murmures doucement en venant déposer un baiser contre une de ses épaules. ça va s'arranger, t'en fais pas. tu ajoutes en venant simplement le serrer contre toi, tes bras entourant doucement son torse. tu embrasses une nouvelle fois son épaule. tu ne sais pas quoi faire, en réalité. tu le connais si peu, au fond, et tu te retrouves démuni. tu fermes les yeux quelques secondes et tu retiens un petit souffle, essayant simplement d’apaiser le brun.

Tu as toujours tout contrôlé dans ta vie, du moins tout été déjà tracé. Le moindre détail était planifié. Comme si son destin avait été gravé avant même ta naissance. Mais là en quelques jours, tout s’écroule, ta vie entière est chamboulée et ça devrait être de bonnes nouvelles, de bonnes choses. Pourtant tu as du mal à gérer tout ça, tout d’un coup, c’est trop pour toi. Et ton corps finit par te le rappeler. Tes nerfs lâchent sans prévenir. Tu sens gavin s’approcher de toi et ça devrait te rassurer, t’apaiser comme chaque fois qu’il te touche depuis ces derniers jours. calme-toi. Mais même ça c’est trop pour toi. Tu as besoin de faire le point. De réfléchir. Tu pensais l’avoir fait mais tu as agis trop vite finalement. ça va s'arranger, t'en fais pas. Il t’embrasse l’épaule, ses mots sont doux, ils se veulent rassurants mais sans vraiment savoir pourquoi c’est l’effet inverse que se produit en toi, tu finis par le repousser doucement lorsqu’il t’enlace. Tu as besoin d’espace. qu’est-ce que tu en sais ?! ta voix est plus forte et froide que tu ne le voudrais. Tu perds le contrôle. Complètement. Tu agrippes le dos du canapé de tes mains, le visage baissé. Tu es en colère, contre toi-même, contre tes parents, contre tu ne sais même pas qui ou quoi. Tu prends une grande respiration. Mais tu regrettes déjà tes mots envers gavin. Il essaye de t’aider, encore une fois il est là pour toi et tu t’en prends à lui sans raison. Tu t’en veux encore plus. Tu te retournes vers lui, en secouant la tête légèrement. je suis désolé, je ne voulais pas..dire ça.. tu t’approches doucement de lui. excuse-moi, je n’avais pas le droit.. tu poses tes mains sur son visage. c’est juste trop pour moi… tu approches le tien, pour embrasser la commissure de ses lèvres. pardonne-moi… tu embrasses la peau de sa mâchoire passant sur ses lèvres pour atteindre l’autre côté de son visage, sans quitter tes lèvres de sa peau.  

tu fermes les yeux un instant. tu ne sais pas comment agir, parce qu'ouai, t'es totalement extérieur à cette situation et tu sais pas ce qu'il va se passer par la suite. c'est sans doute ce que daniel est en train de se dire, puisqu'il termine par te repousser. qu’est-ce que tu en sais ?! tu fronces légèrement les sourcils face à la réaction du brun. tu ne t'y attendais pas, c'est certain. tu l'observes un instant, n'osant même plus bouger, en réalité. tu glisses tes doigts contre ton visage et tu manques un soupir de peu. il termine par revenir doucement vers toi. je suis désolé, je ne voulais pas...dire ça... tu secoues faiblement la tête. excuse-moi, je n'avais pas le droit. c'est juste trop pour moi. tu viens glisser ta main contre la sienne. contre ta joue. tu fermes les yeux quelques secondes. pardonne-moi... tu ris doucement, presque tendrement, et tu bouges un peu la tête pour venir effleurer ses lèvres des tiennes. c'est bon. tu murmures. c'est pas grave. tu ajoutes en glissant tes mains dans sa nuque pour caresser sa peau du bout des doigts. t'as raison de toute manière. j'en sais rien, de ce qu'il peut se passer. tu souffles doucement. tu veux vraiment partir sur de bonnes bases, avec daniel. j'essaye juste d'être optimiste pour vous deux. tu ajoutes en haussant les épaules, venant caresser sa joue d'une main. pour vous aussi. t'en sais rien, t'as juste envie que ça marche, parce que t'es terriblement bien avec le brun. et que ça avance doucement, mais ça avance, c'est certain. tu retiens un léger soupir à cette pensée, préférant même l'écarter de ton esprit pour le moment. tu ne sais pas ce qu'il va advenir de ce soir et tu préfères ne pas y penser, tout simplement.

tu tentes de t’excuser, te faire pardonner tes mots, ton comportement. Tu n’aurais pas dû t’emporter, encore moins contre lui. Tu reviens à lui, comme un besoin soudain de le toucher, de l’embrasser. Et il te pardonne sans problème, il te comprend et tu culpabilises encore plus, mais tu es aussi encore plus attiré par lui. Ses mots glissent en toi, t’apaisent réellement cette fois. t'as raison de toute manière. j'en sais rien, de ce qu'il peut se passer. j'essaye juste d'être optimiste pour vous deux. tu sais bien que ses intentions ne sont que bonnes, qu’il est probablement la seule personne en qui tu peux faire confiance actuellement et sa réaction te le prouve une fois de plus. tu embrasses son cou en remontant lentement vers sa mâchoire. tu veux juste oublier tout ça, le temps d’une soirée. Ne penser à rien d’autre, juste à gavin, à vous deux. à ses bras, ses lèvres, son corps. Tu entoures son visage de tes mains, en plongeant ton regard dans le sien. oublions tout ça pour ce soir. tu souris avant de venir poser tes lèvres sur les sienne pour un baiser tendre mais qui devient vite passionné, tu déverses toute ta colère dans cet échange, la transformant en baiser incendiaire. Tes mains parcourent son torse, glissant sous le tissu léger, pour caresser sa peau nue. Elles remontent lentement emportant son t-shirt avec elles. Tu quittes sa bouche quelques secondes pour faire passer son haut par-dessus sa tête pour l’en débarrasser. Tu découvres son torse nu que tu viens de nouveau caresser des tes doigts, alors que tes lèvres retrouvent sa place sur les siennes.  

tu essayes simplement d'apaiser daniel. et il a toutes ses raisons de s'énerver, au fond. tu ne sais pas ce qu'il va se passer, au fond. mais tu espères que ça va s'arranger, c'est tout. tu fermes les yeux quelques instants quand tu sens les lèvres du brun glisser dans ton cou. tu fermes les yeux un instant, glissant tes bras dans sa nuque pour le garder contre toi. oublions tout ça pour ce soir. tu hoches la tête. avec plaisir. tu souffles en souriant, avant de répondre tendrement à son baiser. tu souris doucement contre ses lèvres, le laissant prendre les reins de ce baiser qui devient bien rapidement enflammé. tu le serres contre toi et tu fermes les yeux en le sentant glisser ses mains sous ton haut. tu frissonnes un peu et tu t'écartes à peine quand daniel vient retirer ton haut. tu l'observes un instant, ses mains glissant contre ta peau, tandis que tu réponds à ce nouveau baiser. tes mains viennent trouver les hanches du brun et tu t'éloignes à peine pour pouvoir reprendre ton souffle. j'ai plus très faim soudainement. tu murmures dans un rire, en glissant une main dans le bas de son dos, avant de la glisser contre les fesses du brun. tu l'observes un instant, avant de revenir l'embrasser une nouvelle fois. un baiser plein de désir et d'envie, quand on y pense bien, tandis que tu serres le brun contre toi, soufflant doucement contre ses lèvres, incapable de t'éloigner de lui.

tu mets toute ton énergie dans tes baisers, tout le reste n’a finalement plus d’importance, pour le moment. Encore une fois, tu oublies tout quand tu es avec lui, dans ses bras. Tu rejettes même tes doutes et ta peur, tu te laisses aller avec lui. Tu laisses ton instinct agir. Ses mains sur ton corps t’aident à te détendre tout en attisant le feu en toi. Tu te débarrasses de son t-shirt, pour profiter de son torse nu. j'ai plus très faim soudainement. tu souris à sa remarque, sentant sa main glisser le long de ton dos avant de finir sur tes fesses et tu souris de nouveau. Il te colle à lui et passe tes mains derrière sa nuque pour continuer de l’embrasser jusqu’à en perdre haleine. Tu quittes alors ses lèvres quelques secondes pour reprendre ton souffle. Tu sais finalement où cette soirée va vous mener. Tu l’as provoqué et tu l’as voulu au fond. Tu le regardes quelques secondes, avant de lui voler un baiser et de lui prendre la main, pour l’emmener dans ta chambre. suis-moi. tu n’es pas sûr qu’il partage ton envie, mais il te l’aurait sûrement dit quand tu lui as retiré son haut et puis tu tentes le coup quand même. Tu n’es même pas certain toi-même de savoir si tu seras capable d’aller jusqu’au bout. Mais il n’y a qu’une seule façon d’en avoir le cœur net. Tu t’assois sur le bord du lit et l’attire près de toi, sa main toujours dans la tienne. Tu as de nouveau l’impression d’être cet adolescent face à sa première fois. Tu l’embrasses pour refouler l’appréhension.  

baisers qui deviennent bien plus que de simple baisers, quand on y pense. il y a cette rage, cette envie, ce désir qui court sous vos veines, ton t-shirt retiré par le brun, tandis que tu reviens attraper ses lèvres des tiennes, tes doigts courant contre son corps pour terminer contre ses fesses. tu fermes les yeux un instant et te pinces brièvement les lèvres. non, tu n'as clairement plus faim. du moins pas de nourriture. tu observes daniel un instant, tandis que vos lèvres se rencontrent une nouvelle fois, un peu plus doucement, un peu plus calmement, et pourtant ça bouillonne toujours dans tes veines. vos regards se croisent, tu souris doucement. suis-moi. tu attrapes la main du brun et tu le laisses te guider vers un couloir, puis une chambre. la sienne, sans aucun doute. sourire sur les lèvres, tes doigts ne quittent pas les siens, tandis qu'il t'attire à lui pour t'embrasser une nouvelle fois. tu t'approches un peu et tu viens à califourchon sur ses cuisses, ton corps reposant tout contre le sien. t'appréhendes ? tu demandes doucement, tes doigts n'ayant pas quitté les siens. ta main libre vient glisser doucement contre sa joue et dans ses cheveux, tandis que tu viens l'embrasser une nouvelle fois. tu ne veux le forcer à rien. t'as besoin qu'il te parle pour ça. tu laisses tes lèvres effleurer les siennes et tu viens planter un baiser contre son nez en riant doucement.  

tu appréhendes certes, tu en trembles un peu même. Mais tu ne veux plus reculer. Tu l’as attiré dans ta chambre, sur ton lit, le message ne peut être plus clair. Et il te suit sans résister, tu l’approches près de toi, et il s’installe à califourchon sur tes jambes, vos lèvres se scellant de nouveau. tu appréhendes ? sa main se pose sur ta joue avant de glisser dans tes cheveux et souris contre ses lèvres. un peu oui, je ne veux rien gâcher avec toi. ce qui est vrai, tu t’engages sur un terrain inconnu, un peu à l’aveugle et tu ne veux pas ruiner ce moment avec ton inexpérience. Tu reviens sur sa bouche, laissant glisser tes mains contre son dos pour le coller encore plus à toi. Tes doigts caressent sa peau, s’accrochant un moment sur ses hanches avant de glisser vers le bouton de jean pour le défaire. Tu ne réfléchis pas trop à tes gestes, laissant ton instinct faire. Tu es le plus novice des deux, pourtant tu prends les choses en main. A contrario de ta vie jusque maintenant, tu prends le contrôle de la situation. Tu as la sensation que tout ça va trop vite, mais vous avez perdu assez de temps au fond. Tu te fiches de l’avenir, pour le moment, tu veux juste en profiter. Tu veux aussi faire en sorte que ça marche, mais tu n’es sûr de rien. Tu avances un peu dans le noir et ça te plait finalement. Ne pas savoir ce que sera demain, ne rien prévoir, agir dans l’instant. Tu ne veux pas pour autant gâcher ce que tu as avec gavin, mais tout te semble si naturel avec lui, sans pression, ni tabou. Tes doigts défont le bouton de son jean et tes mains viennent se glisser dans son dos pour descendre lentement à l’intérieur de son pantalon.  

tu ne veux pas être brusque avec daniel. tu viens t'installer à califourchon sur ses jambes et tu fermes les yeux quelques instants, avant de revenir l'embrasser doucement, tes doigts glissant contre sa joue et ses cheveux. tu as l'impression qu'il tremble doucement contre toi. tu viens l'embrasser une nouvelle fois. un peu oui, je ne veux rien gâcher avec toi. tu souris tendrement et ta seconde main glisse également dans sa nuque que tu caresses du bout des doigts. moi non plus je ne veux rien gâcher. tu souffles contre ses lèvres, respirant un peu plus fort quand les doigts du brun glissent dans ton dos et sur tes hanches. tu laisses tes lèvres effleurer sa joue, et tu viens agripper son t-shirt de tes doigts, tirant un peu vers le haut pour le lui retirer. les doigts de daniel s’attellent à défaire le bouton de ton jean et tu te pinces brièvement les lèvres. tu fermes les yeux un instant en sentant ses mains glisser à l'intérieur de ton pantalon et tu reviens embrasser le brun doucement. te force pas si tu le sens pas. tu souffles doucement en laissant tes doigts glisser contre sa peau diaphane, remonter le long de son dos. tu manques un petit soupir et tu reviens l'embrasser. tu ne sais pas qui de vous deux est le plus stressé par cette situation, au fond. t'as pas envie de gâcher quoi que ce soit. tu fermes les yeux un instant et tu te redresses un peu pour pouvoir retirer ton pantalon, celui que le brun a entrepris de défaire quelques minutes auparavant.  

le moment approche et tu appréhendes autant que tu l’attends. Tu le désires chaque minute un peu plus. vos gestes sont rapides et doux en même temps, tu ne veux rien gâcher et lui non plus. te force pas si tu le sens pas. tu souris à ses paroles, alors qu’il a retiré ton t-shirt et que tes frissons ne sont pas du à la température de la pièce. Tu sens ses doigts contre ta peau blanche et nue. Tu fermes les yeux un instant pour apprécier le contact, et le mémoriser. tu poses un doigt contre ses lèvres comme pour le faire taire, avant de le laisser glisser le long de son menton, pour venir le remplacer par tes lèvres. Tu l’embrasses furtivement avant de répondre. j’en ai envie et c’est bien vrai, plus de le sens contre toi, plus tes doutes se dissipent peu à peu. Il se redresse pour retirer son pantalon, que tu as entrepris de retirer quelques secondes plus tôt. Tu passes tes mains contre ses hanches, ensuite, pour l’attirer de nouveau contre toi avant de glisser tes doigts dans son dos pour le faire pivoter légèrement et l’allonger sur le lit. tu le quittes un instant, posant ta main sur la poignée du tiret de la table de chevet près du lit, pour ouvrir le tiroir et en sortir un préservatif, rassuré d’en trouver un, le contraire aurait pu en effet gâcher le reste de la soirée. Tu le déposes sur la table, montrant ainsi clairement tes intensions. Tu viens ensuite le surplomber déposer tes lèvres sur le bas de son torse et remonter lentement jusque son cou, embrassant chaque parcelle de peau.

tu le serres tendrement contre toi, tes doigts glissant dans le dos du brun, à même sa peau pâle et douce sous tes doigts. tu as envie de faire cesser ses légers tremblements même si tu sais que tu en es l'auteur. tu te retiens de fermer les yeux quelques secondes, quand daniel t'empêche de continuer à parler. tu l'observes doucement, ne te lassant définitivement pas de détailler son visage. mais tu n'en as pas le temps, puisqu'il revient t'embrasser furtivement. j’en ai envie. tu hoches la tête en souriant, sans doute un peu bêtement, mais tu t'en fiches bien. tu te redresses pour venir te débarrasser de ton pantalon, le laissant tomber au sol derrière toi, le poussant un peu pour ne plus en entendre parler. les doigts du brun glissent contre tes hanches, tu t'approches de lui pour revenir sur ses cuisses, avant de le laisser te faire basculer sur son lit. tu souris un peu, suivant ses mouvements en direction de la table de chevet qu'il vient fouiller d'une main. tu plantes brièvement tes dents dans ta lèvre inférieure, avant de venir glisser tes doigts dans les mèches brunes de daniel, quand ses lèvres viennent glisser contre ta peau. tu prends une douce inspiration, empêchant ton corps de trembler doucement. tu attires doucement le brun à toi pour pouvoir l'embrasser avec envie, bien trop d'envie, tirant ses hanches au niveau de ton bassin, ton regard plongeant dans le sien. et tu le désires tellement en cet instant. ok. tu murmures simplement en réponse à ses dernières paroles, même si elles semblent bien lointaines, à présent. tu as du mal avec la notion du temps, soudainement. tu as du lubrifiant ? tu souffles doucement, venant glisser tes doigts dans ses cheveux tout doucement, souriant en venant l'embrasser une nouvelle fois, le serrant et l'incitant à s'allonger contre toi, tes doigts ne cessant de glissant contre son corps, ne quittant jamais sa peau.

La tension monte, le désir s’accentue. Le retour en arrière n’est plus possible. Tu ne veux pas t’arrêter. Tu ne veux plus t’arrêter. Peu importe la suite, tu désires gavin. Tu prends les devants, pour lui montrer que tu n’as plus de doutes. Même si ce n’est pas totalement vrai. Tu as peur évidemment, mais l’envie est plus forte. Vous êtes tous les deux débarrassé de vos vêtements, seuls vos boxers persistent encore. Le préservatif prêt sur la table de chevet. Tu embrasses sa peau nue, ses doigts venant se mêler à tes mèches, tu remontes vers ses lèvres alors qu’il t’attire plus à lui. Plus il touche plus tu le désires. Ce sont de nouvelles sensations pour toi, que tu n’aurais jamais imaginer ressentir un jour, mais tu te sens tellement bien avec lui. Tu te demandes si tu pourrais ressentir la même chose avec un autre homme, mais tu en doutes réellement et cette pensée accentue ton désir. Tu glisses une main derrière sa nuque, ton corps surplombant le sien. tu as du lubrifiant ? sa question te fais sourire malgré toi. Tu savais bien que tu foirerais quelque part. tu hoches la tête avant de venir l’embrasser passionnément. Tu le quittes furtivement ensuite pour te rendre la salle de bain. je reviens. tu cours presque dans la pièce d’à côté pour chercher la petite bouteille qui se trouve quelque part dans la pharmacie au-dessus du lavabo. Heureusement pour toi que tu sois un peu maniaque et que tu connais pratiquement chaque place de chaque chose chez toi. Cela évite de ruiner le moment que tu passes avec gavin. Tu reviens quelques secondes plus tard, déposant le lubrifiant sur la table avant de revenir d’allonger près de lui. Posant une main sur sa joue, tu plonges ton regard dans le sien. tu te sens prêt pour la suite. 

tout semble se dérouler du mieux que c'est possibles. vos mouvements, vos baisers, tout ça. rien qui ne vient perturber cet instant. tes doigts glissent dans son dos, reviennent s'égarer contre ses fesses avant d'agripper ses mèches pour l'attirer à toi et revenir l'embrasser, ne te lassant jamais de tout ça. le poids de son corps vient reposer contre toi. tu laisses ta tête pencher légèrement en arrière quand sa main glisse dans ta nuque, ton corps se cambrant doucement contre le sien. tu murmures contre ses lippes et tu ris un peu, après avoir répondu à son baiser, quand il se lève. je reviens. ton rire qui s'accentue quand tu le vois se presser. tombe pas hein. tu souffles en te redressant sur tes coudes pour l'observer revenir à ta hauteur. tu tends un bras que tu glisses autour de sa taille pour le serrer contre toi, soutenant son regard avant de revenir l'embrasser. encore une fois, parce que tu ne te lasses pas de sentir ses lèvres contre les tiennes. tu laisses tes mains glisser contre ses hanches, s'attardant au niveau de l'élastique de son boxer, avant de le lui retirer, ton regard revenant croiser le sien. tu te tournes légèrement pour attraper le petit flacon de lubrifiant, le glissant entre les doigts du brun. tu m'as l'air très bien parti pour ce soir. tu ris avec un petit rire, venant glisser tes doigts dans ses cheveux. tu viens lui voler un baiser du bout des lèvres, vos corps toujours étroitement liés. mais avant t'as le droit d'enlever mon boxer aussi. tu souffles pour le taquiner un peu, tes doigts venant effleurer son torse, descendant au niveau de son bas-ventre pour attiser un peu plus son désir.